mercredi 17 juillet 2013

Fin de semaine du 14 juillet!



                Ahh, comme j’attendais cette fin de semaine avec impatience ! L’ennui et le manque se font ressentir. Vous devez vous demander comment je peux ne pas savoir quoi faire dans un si beau coin et par un si beau temps. Je sais, moi aussi je me pose la question. Mais la réponse est assez simple : je suis toute seule, et toute seule, les découvertes ne sont pas pareilles. Aussi, j’ai envie d’aller travailler, de découvrir une vision et une pratique différentes de mon métier. Et qui sait, peut être me révéler à moi-même des aptitudes pour la Pédiatrie !


                Toute fin de semaine commence par un vendredi soir (Bonne Fête ma sœur de cerveau des pieds !!). Les meubles montés, un loyer digne de recevoir du monde … Allez, on invite la gang d’Ostie d’Français à la maison ! Une sorte de pendaison de crémaillère. Nous avons fait la connaissance de Éric, un Congolais, sur le sol Québécois depuis plus de 7 ans et ayant la nationalité Canadienne. Il a été obligé d’abandonner sa nationalité Congolaise … Ce dilemme ne devrait pas exister ! Mon chum a failli nous faire mettre en pratique un plan d’évacuation inexistant de notre loyer en mettant le feu aux poêles avec du beurre. Nan, il n’est pas sous doué … même si j’avoue avoir eu cette pensée en voyant la fumée dans la cuisine. Il s’était tout simplement entaillé le doigt, en coupant le beurre justement ! Bon, ok, d’accord, inutile de polémiquer plus. Bref, nous avons quand même réussi à manger à six avec seulement quatre assiettes et  quatre fourchettes. Les autres ustensiles étaient en nombre ! 

                Après avoir grignoté et mangé liquide, une petite virée au Cab’ s’imposait. 

Qu’est ce que le Cab’ ? Un bar de nuit, tout simplement, de son vrai nom : le Cabaret, de la dernière chance. Très sympa. Mais rien à voir avec un Cabaret Parisien. Ils passent les chansons dont tu as envie, en passant parfois d’un gros morceau de métal à un excellentissime de The Cure. Il y a aussi beaucoup de concert avec des artistes émergents. Parfois, de vraies petites perles ! Les personnes fréquentant cet endroit sont diverses et variées … Pas de prise de tête. Le seul hic : ils ne savent pas faire les cocktails ! Crisse, même pas un Mojito ni même un Gin Fizz … La défaite ! Par ailleurs, c’est sans doute le seul bar de Rouyn ayant un piano libre d’accès dans ses mûrs. 




                Sur la route de cet endroit « magique », j’ai mis un pied dans le monde mystérieux des barbottes géantes cachées dans les rainures de béton prêtent à manger les Hommes. Par ailleurs, j’ai appris que la ville de Rouyn était extrêmement dangereuse de part ses arbres et ses trottoirs … Bref, de bons fous rires. Au fait, voici une barbotte (C’est le premier poisson que j’ai péché de toute ma vie !). Ca fait peur !




Du bout de la rue, la génialissime ligne de basse de Get Lucky, des Daft Punk chatouillait mon tympan, me rappelant le nombre de fois où j’ai tourné le bouton vers la droite de mon autoradio lorsque les ondes Françaises la diffusait… La fin de soirée s’annonçait plutôt bonne. Comme dirait les Québécois, nous nous sommes couchés tôt !


                Le lendemain, c’était autre chose. On ne peut pas dire que le réveil était matinal. La chaleur étouffante et le soleil au zénith, nous avons pris la route vers la ville de Preissac, à 70 km au Nord-Est de Rouyn. La semaine passée, nous y avions fait un tour : le spectacle était plus « mystique » que magnifique. Un gros orage se préparait.





                Mais ce samedi, rien à voir. Jugez par vous-même.




                Ce comté s’appelle l’Harricana. La plus grosse ville de ce petit coin de paradis est Amos. Nous avons flâné le long des berges du Lac Preissac et du Lac Chassignolle, puis observé l’immensité de ce territoire du haut de l’ancien phare de la mine (Le panorama est pris de là !). Une petite brise ramenait à mon visage un doux parfum d’enfance, lors de mes vacances familiales en Provence. L’odeur qui se dégageait de cette colline ainsi que le chant mélodieux des criquets étaient semblables à mes plus lointains souvenirs. En fermant les yeux, je me serai presque cru au Jardin Olbius Riquier, à Hyères les Palmiers.

Lac Chassignolle


Lac Preissac



                











  
                Enfin, la route nous a menées dans un petit parc, où pontons et bancs en bois avaient été délicatement posés ici. La promenade sur ces derniers a été ponctuée d’émerveillements et de rencontre aussi inattendue qu’incroyable ! Cette rivière est en réalité le passage où le Lac Preissac se jette dans la rivière Kinojévis.

Plein de fumée boucane!



 




























                Nous voici rendues au dimanche, et le 14 juillet qui plus est ! Pour la première fois de ma vie, j’ai loupé le défilé des Champs Elysées ! Incroyable ! Notre Fête Nationale a commencé avec un brunch digne de ce nom, dans un restaurant portant le nom d’un des plus célèbres aviateurs de l’histoire. Le plus drôle, c'est que les 14 et 15 juillet 1939, Antoine de Saint Exupéry était aux côté d'Henri Guillaumet. Ils remportent le Ruban bleu pour la première traversée sans escale de l'Atlantique Nord sur le Lieutenant de Vaisseau Paris. Jolie coïncidence. Pour une fois, j’ai pris en photo mon assiette ! 
  
                Les citations face à moi étaient … "Un sourire est souvent l'essentiel. On est payé par un sourire. On est récompensé par un sourire." ainsi que "Nous n’héritons pas de la Terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants."





                Une « Homme Lettre » fourrée d’olives noires, de Féta, de tomates et d’oignons, accompagné de pain tartiné au beurre salé et de potatoes saupoudrées de Paprika. En boisson ? Un thé évidement, mais aussi un smoothie framboises, fraises, bleuets et oranges. Pas d’exotisme ce jours là! Wouhouhou, j’pète la forme pour la journée ! Heureusement, puisque le canoë/ kayak est au programme !

                Bon, après avoir eu de la misère à trouver le lieu de location, nous voilà partis pour une petite balade sur le Lac Duparquet, proche de la ville du même nom, à 50 km au Nord de Rouyn. Imaginez le plaisir de naviguer sur un lac, jonché de multiples îles, plus ou moins sauvages. Nous nous sommes même payé le luxe d’accoster sur l’une d’entre elle. Mes vieux rêves d’aventurière ont été ravivés. J’ai cherché à faire le tour de ce minuscule lopin de terre flottant … En vain. Deux téméraires en ont profité pour se baigner. C’est bien le genre d’expérience où les mots ne sont pas assez précis pour les décrire. Voici quelques photos. Et en prime, une vidéo pour avoir une idée de ce que mes yeux ont vu !























Ce dimanche s'est clôturé par l'observation d'une légère Aurore Boréale. La première! Ça vaut tous les feux d'artifices du monde!

 
Merci Coco pour cet instant saisi!



                Moi j’dis, vivement la fin de semaine prochaine !




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