mardi 17 septembre 2013

Le fort Témiscamingue



                Ohohoh, je l’avais oublié celui là. Moi qui pensais être à jour ! Début et fin août nous avons visité le sud de notre région d’accueil : le Témiscamingue (Il était temps !) ! Un peu d’étymologie ? Ce mot provient de l’Algonquin Temikami, signifiant « eaux profondes ». 

                L’étape inévitable est la ville de Ville Marie, environ 130 km au Sud de Rouyn. L’année dernière, la petite bourgade a eu le mérite d’être élu « Plus beau village du Québec ».


















                J’ai bien envie de préciser aussi que cette cité a pour maire un Belge ! Comme dirait Monsieur Flébus, lui-même, « si ce n’est pas être accueillant avec les étrangers, je ne sais pas ce que c’est ! ». 

                Ville Marie est située sur les rives du Lac Témiscamingue. Ce dernier impressionne par son envergure : 110km de long et 300 km² de superficie. A l'instar du Loch Ness, une légende voudrait qu'un monstre y vive! Mais ce lac, c’est aussi deux provinces et trois cultures. La rive Ouest, est Ontarienne, la rive Est est Québécoise. La rencontre entre les cultures Française, Anglaise et Algonquine est inévitable. 

                A quelques kilomètres de Ville Marie se trouve un cite classé lieu historique National du Canada : le fort Témiscamingue. C’est important que j’en parle, l’article sur l’Histoire du Québec avançant bien. Les forts ont eu une très grande place tous aux longs des siècles.

Le Fort Témiscamingue en 1876, vue de la rive Ouest

                A partir du XVIème siècle, la fourrure de castor devient une ressource économique très importante pour la Nouvelle France. En Europe, à cette époque, la mode du chapeau de castor était une véritable aubaine pour le commerce de la région ! D’autant plus que les Français ont le monopole du commerce de la fourrure avec les Amérindiens.

Je ne suis pas sure que ceux du XVIème siècle resemblaient vriament à ça!

                Le fort Témiscamingue, bâti la où les rives du lac se resserre vivement pour devenir presque une rivière, en 1720, fait justement parti de ces nombreux postes de traite des pelleteries. J’y reviendrai plus en détail dans l’Histoire du Québec. Aussi, ce lieu a été le théâtre des rivalités entre les Français et les Anglais, qui se disputaient les territoires de chasse des Amérindiens.

                Aujourd’hui, le site est accessible en tout temps. On en sait un peu plus sur les habitudes alimentaires des journaliers du fort. On se promène alors entre les restes des maisons des différents corps de métier de l’époque. 


















On y apprend le processus de fabrication des canots en écorce de bouleaux,

















On croise un tipi grandeur nature,


 




























On contemple une forêt dite « enchantée ». La forme de ces cèdres intrigue et laisse songeur …


















Mais avant toute chose, ce lieu est paisible. Le lac est tellement immense, les vents et les courants sont si importants, créant des vagues et des embruns,  que j’ai presque eu l’impression de retrouver ma mer, la Manche. 











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