mercredi 12 juin 2013

Je vous emmène au Parc Aiguebelle!



            Ce samedi 08 juin, nous avons fais un petit tour dans le très touristique Parc d’Aiguebelle, environ 50 km au Nord de Rouyn-Noranda. C’est un de ces petits joyaux du Québec. Un havre de paix où la nature nous expose toute sa beauté ! 

Et moi qui pensait arrêter l'antihistaminique! C'est le paradis des Bouleaux ici!
Vous voyez cette fine "corde" droit devant vous ... Patience, nous y arrivons!
Le lac La Haie


Allez, un paragraphe sur l’histoire de ce parc ! 


            Premièrement, pourquoi s’appelle-t-il ainsi ? Et là, on dit « Cocoricooo » ! Le nom du parc reprend le nom du canton, qui commémore Charles de Névair d'Aiguebelle, capitaine des grenadiers du régiment de Languedoc qui s'est distingué par sa bravoure lors de la bataille de Sainte-Foy, le 28 avril 1760. Le nom du canton étant dans la continuité du thème des militaires français de la guerre de Sept Ans en Amérique qui prévaut en Abitibi. (Et c’est à ce moment précis que je me dis qu’il est vraiment temps de faire un article sur l’histoire Franco- Québécoise !)


            Deuxièmement, l’histoire du parc, en lui-même. Ce dernier fut constitué en 1985 et connut une révision de ses limites en 1998. Mais tout commence en 1945 alors que le gouvernement du Québec constate, suite à la colonisation de l'Abitibi, le manque d'espace pour la faune dans la région. La région d'Aiguebelle est choisie pour la création d'une réserve de chasse et pêche, du fait de la pauvreté des terres de celui-ci. Le premier camping et les premiers sentiers pédestres voient le jour en 1976. Il faut savoir aussi que ce parc est situé sur la ligne de partage des eaux entre la baie d'Hudson et l'océan Atlantique. Il a en son sein plus de 80 lacs, dont les trois quarts sont drainés vers le Saint Laurent. Les principaux lacs d'Aiguebelle sont le lac Loïs au nord, le lac Sault et le lac La Haie situés dans le secteur des failles, et le lac Matissard à la limite sud du parc.


            Troisièmement, un peu de faune et de flore ? Le territoire du parc national d’Aiguebelle est caractérisé par deux types de paysage ayant des caractéristiques différentes : la plaine argileuse et les collines Abijévis. La plaine possède un relief plat sur fond argileux, et on peut y observer de grandes étendues forestières conifériennes parsemées de tourbières. Quand aux collines, elles se sont formées il y a 2,7 milliards d’années et renferment plusieurs phénomènes géologiques et géomorphologiques (coussins volcaniques, failles, marmites de géant …). Ces derniers sont observables, mais nous n’y sommes pas encore allés.

On retrouve dans le parc d'Aiguebelle, environ 55 espèces de mammifères caractéristiques de l'Abitibi, dont l'orignal, le castor, le loup, le lynx et l'ours noir. Je n’ai jamais vu ces mammifères de mes propres yeux (si, peut être le loup, dans un zoo), va falloir se promener plus souvent dans ce parc ! Ici, il mange l’ours … Je vous dirai si ça goûte bon ! Les « observateurs » et « conservateurs » de ce parc cherchent à confirmer la présence du couguar sur ce territoire protégé. Et ce n’est pas la même espèce que chez nous ! Ahah. 


            J’avais dis un paragraphe, hé bien y en a un peu plus ! Allez, dites moi « Merci » de vous cultiver un peu ! Ahah.

















 
             Quoi vous dire de plus maintenant: les photos parlent d’elles même. 
 

Aah si ! Comme je suis bavarde. Vous me connaissez, je suis intarissable lorsqu’il s’agit de sujets qui me passionnent ! Nous avons tout de même traversé ce pont suspendu (celui qui apparait tout le temps dans Google image avec les mots clés « Abitibi Témiscamingue »). 





            Applaudissements pour mon t’chum, vertigineux au possible, qui a traversé cette épreuve, dignement… et à la vitesse de la lumière ! Ahah. C’est un ouvrage réalisé en collaboration avec les Forces armées canadiennes représenté par le 9ème Escadron du Génie à Rouyn-Noranda. Ce n'est pas avec un couteau Laguiole que l'on peut briser ce pont! Construite en 1989, cette passerelle aux allures ténues, suspendue entre flots et nuages, complète le sentier « La Traverse » qui nous a offert plus d’une curiosité. La faille La Haie, gardienne des eaux limpides du lac du même nom, abrite des richesses botaniques, géologiques, aquatiques et fauniques. En traversant cette jonction flottant entre deux escarpements, nous prenons conscience de toute cette force dont la nature fait preuve, pour le plus grand bonheur de nos mirettes !
































            Dans ce parc, il est tout à fait possible de camper. Il y en a pour tous les goûts : de la simple tente jusqu’au chalet tout confort au bord d’un lac, avec une vue comme celle-ci au réveil :











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